Pensée magique n° 123

Cette semaine, pas de commentaire 💬, ni de texte écrit 📝 en complément.

Je vais simplement partager avec vous le paragraphe complet d’où est extraite cette phrase.

La réflexion 🤔 viendra d’elle-même. Tout ajout serait superflu.

« … vous êtes entrés dans une époque de crise et nous savons que vous faites face à des enjeux écologiques colossaux.

Que vos ressources diminuent et que l’espace disponible pour absorber la croissance démographique se réduit.

Toutes ces échéances créent de la tension chez les dirigeants et les peuples.

Mais la plus grande erreur serait de relever ces défis en terrorisant les citoyens.

En effet, instiller une onde de catastrophisme dans la société entraînerait les esprits à accepter la venue d’un pouvoir autoritaire prétendument capable de vous sauver.

L’expérience nous a montré combien les périodes d’anxiété sociale favorisent le désir de soumission à une autorité, si dictatoriale soit-elle.

Toutes celles et ceux qui agitent le drapeau de l’effondrement préparent les jeunes générations à une réduction massive de leurs libertés, à l’instauration d’une dictature soi-disant seule capable de nous sauver de la disparition.

User de la peur est a priori le discours le plus évident pour faire réagir les humains, mais avez-vous besoin de peuples soumis et tremblants ou de citoyens enthousiastes et réfléchis pour relever les défis qui s’annoncent ?

La peur ne fait que fabriquer des oppresseurs et des opprimés là où vous auriez besoin d’unité.

Elle tétanise le coeur et la raison, là où il faudrait vibrer d’amour et palpiter d’intelligence.

Comme l’a dit l’un de nos philosophes, la peur collective favorise l’instinct grégaire et la cruauté envers celles et ceux qui n’appartiennent pas au troupeau.

Individuellement, la peur peut sauver du danger, mais, collectivement, elle nous précipite vers lui.

La peur ne peut pas être votre arme pour affronter l’avenir.

Seul l’enthousiasme doit être votre guide.

Méfiez-vous donc de celles et ceux qui, au nom d’une urgence, attisent en vous les braises de la panique.

Ils n’allument pas la flamme du phare qui guidera l’humanité, mais déclenchent l’incendie qui la ravagera. »

La peur tue l’esprit, comme l’écrivait Frank Herbert dans son livre 📕 culte Dune.

De moi à vous : chaleureusement 🤗 avec ✨✨✨ MIAM la Vie ✨✨✨.